Il fallut plusieurs
siècles avant que l’on puisse transformer fleurs, fruits et plantes en essences, absolues ou résinoïdes.
Aujourd’hui
Il existe de nombreuses façons d’extraire des matières premières naturelles la molécule odorante voulue, et des techniques
plus ou moins adaptées à chaque matière première.
La distillation
à la vapeur d’eau ou hydrodistillation :
Ce procédé ancien,
importé en Europe par les Arabes entre le VIII° et le X° siècle mais déjà connu des Grecs et des Egyptiens dès le IV° ou le
III° siècle avant Jésus Christ, est fondé sur le
principe de l’évaporation puis de la condensation des liquides. les matières premières ( le plus souvent des plantes)
contiennent des huiles essentielles odorantes enfermées dans la fleur, les racines, les feuilles, les résines des arbres,
etc… pour les extraire on utilise la capacité de la vapeur d’eau à entraîner ces huiles essentielles.
L’outil
utlisé est appelé un alambic. Il se compose de trois parties : un corps d’alambic, une cuve ovale (chaudière) avec
un col de cygne, et un serpentin en métal (condensateur).
Ainsi on place le produit à distiller sur un plateau
perforé (grille). La vapeur d’eau dégagée par la chaudière traverse ensuite les plantes, et donc entraîne les huiles
parfumées contenues dans celles-ci. La vapeur s’élève emmenant avec elle les molécules odorantes dans le col de cygne,
puis dans le serpentin glacé. Une fois dans celui-ci les vapeurs se condensent et on obtient un liquide composé d’eau
et d’huile parfumée qui arrive dans le vase florentin. En raison de leurs différentes densités, l’eau plus dense
que l’huile essentielle reste au fond du vase et on peut donc récupérer l’huile restée en surface.