o Dans la Grèce antique, la technique du parfum connut un premier développement, en effet grâce à l’introduction
des huiles parfumées aux fleurs, la technique de la macération apparut.
Chez les Grecs, le parfum servait surtout à la science médicale (
pour soigner la peau, …), à rendre hommage aux morts et à leurs Dieux, mais aussi le parfum était considéré comme une
source de plaisir (bains, massages…).
De plus, les Grecs furent les premiers à mettre en relation gastronomie
et parfumerie de part leur mélange (encens, musc, santal, muscade, poivre, vanille…)
o Les romains consacraient leurs parfums à leur Dieu. Mais dans leur vie quotidienne le parfum
servait dans les bains parfumés, les massages et les soins de peaux. Donc principalement le parfum pour les Romains était
source de séduction et de beauté.
o L’Antiquité utilisait donc le parfum au début comme offrande pour leurs Dieux mais au
fil du temps l’utilité du parfum évolua jusqu’à être un élément essentiel dans le jeu de la séduction.
o A cette
époque, en Occident la religion provoque une diminution importante de l’emploi du parfum, seules les gens de la bonne
société se permettait cette coquetterie. Avec le développement de l’hygiène dans toutes les classes, vers 1292, le parfum
est alors utilisé comme un désinfectant et un médicament grâce aux fumigations, herbes aromatiques et « boites à senteurs »
que l’on remplissait d’épices ou de poudres odorantes.
o Au Moyen-âge,
les Arabes sont devenues experts en parfums et ont amélioré les processus techniques de distillation. Ils ont amené en
Europe l’utilisation de l’alcool (solvant) qui est à son tour un facteur clef pour le développement des ingrédients
parfumés. Ils inventent l’alambic et le serpentin. Alors qu’en Occident le parfum et les plantes protègent
des épidémies, en Orient les parfums se mêlent aux plaisirs charnels.
o L’usage
du parfum accompagne la naissance d’un certain art de vivre. Les bonnes odeurs désinfectent et protègent des épidémies.
En dépit des mises en gardes de l’Eglise, les galants et leurs belles savourent les plaisirs charnels dans la sensualité
des bains parfumés.
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