La Législation et la Sécurité
En 1966, l'industrie des parfums a crée son propre système de régulation : un laboratoire totalement indépendant de RIFM
(Research Insitute for Fragrance Material) a été crée et financé par l'industrie pour déterminer la sûreté des ingrédients
de parfumerie. Les données produites par le RIFM au sujet de la sûreté et de la toxicité des ingrédients de parfumerie sont
utilisées par l'International Fragrance Research Association (IFRA) pour émettre des recommandations à suivre par les parfumeurs
créateurs. L'IRFA publie « Industry Guidelines to Restrict Usage ». La mise en application de ces mesures est purement volontaire.
L'industrie du parfum évolue dans un environnement législatif de plus en plus contraignant. Les produits animaux tels
l'ambre gris ont disparu de la palette du parfumeur en dépit du fait qu'aucune baleine n'ait jamais été tuée pour collecter
l'ambre gris. Les extraits de civette et de castor ne sont presque plus utilisés non plus même s'ils étaient prélevés sur
des animaux d'élevage. Aujourd'hui, en raison des inquiétudes des dermatologues concernant d'éventuelles réactions allergiques
(principalement en Europe du Nord) un grand nombre d'ingrédients chimiques clefs et la majorité des huiles essentielles sont
menacés.
Il n'existe pas de législation internationale, régionale ou nationale concernant l'usage des parfums. L'IFRA fait des
recommandations sur l'utilisation des matières premières aromatiques naturelles dans les parfums. Les recommandations IFRA
sont actuellement exprimées sous forme de concentration maximale autorisée d'un ingrédient de parfumerie dans un produit fini.
Les recommandations de l'IFRA deviennent de plus en plus drastiques et le département législation des parfumeurs vérifie
systématiquement que les produits soient en accord avec les directives de l'IFRA au niveau désiré. La Convention de Vienne
sur les précurseurs narcotiques intervient également dans la profession de parfumeur puis que certaines matières premières
aromatiques sont considérées comme des narcotiques. (e.g. Héliotropine)
Quelques exemples de règlements locaux
En Europe la Directive Cosmétique Européenne existant depuis 1967 concerne tous les produits finis en cosmétiques et a
été modifiée de nombreuses fois. La dernière et 7ème modification sont celle qui concerne les allergènes.
La législation actuelle comporte également la Loi Européenne sur l'Etiquetage. Elle considère que les parfums sont des
mélanges de matières premières chimiques. Cela a des conséquences directes sur le transport des compositions parfumées. Il
existe 2 directives concernant l'étiquetage. Une première qui impose la mention du mot DSD pour « directive Substances Dangereuses
» qui concerne les matières premières et une deuxième qui impose la mention du mot DPD pour « Directive Préparations Dangereuses
» ce qui exprime toute les solutions que l'on peut catégorisée comme dangereuses.
Au État Unis l'organisation qui gère de nombreuses industries créatrices de parfums se nome la FDA pour Food and Drug
Administration. En Australie les matières premières sont enregistrées par l'AICS. La réglementation dirigeant leur usage s'appelle
le NICANAS. Au Japon le ministère de l'industrie réglemente l'usage de tout type de matériaux.
Certaines réglementations peuvent aussi provenir du client. En effet de nombreux utilisateurs finaux, en d'autres termes
les marques, dictent leurs règles concernant la toxicologie des parfums aussi bien à l'égard des humains que de l'environnement.
De plus, certaines coutumes religieuses requièrent une certification des produits en accords avec leurs dogmes. En addition
de plus en plus de pays ont leur propre réglementation comme la Corée et l'Arabie Saoudite.
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